jeudi, septembre 14, 2006

Il n'y a plus de places pour les rêves !



Vous allez me trouver sombre, pessimiste mais c'est avant tout un simple constat. Lorsque j'étais plus jeune, j’avais pleins de rêves en tête, je voulais devenir basketteur, mais surtout musicien. Actuellement, je me demande si mes rêves existent encore tant la réalité, le quotidien nous absorbe par son lot de routines et de problèmes à résoudre. C'est un peu dramatique comme observation, mais j'ai l'impression d'être pris dans un système qui me conditionne et qui m'empêche de réfléchir librement. Petit, on me disait que le plus important était d'avoir un bon boulot pour ne pas connaître le chomage.On ne m'a jamais dit que le plus important était de faire un travail que j'aime ou de croire profondément à mes rêves afin de pouvoir les toucher. Si un jour, je me retrouve père de famille, je dirais à mes enfants de croire en leur rêve tant qu’ils le peuvent, dans la mesure du possible. J'ai trop tendance à me séparer de mes rêves pour avoir les pieds sur terre. Faire de la musique, sortir des disques était mon rêve, aujourd’hui j’ai comme un goût d’inachevé du fait que la grande reconnaissance n’est pas encore là ou peut être parce que financièrement ce n’est pas encore extra. Ma tête est plongée dans cette réalité incluant ses inconvénients et ses déceptions mais aussi ses moments de joies. Photo: Emmanuelle Tricoire