lundi, août 28, 2006

REEL CARTER VS RONY

La rencontre entre Rony et moi, orchestrée par l'équipe de Boogaloo ça donne ça !

Boogaloo

http://www.rony-soul.com/

Photo : Laëtitia Bonmartel

dimanche, août 27, 2006

Que serai-je sans la musique?



Que serai-je sans la musique, dieu seul le sait. Une chose est sûre en tout cas, c'est que la musique m'apporte énormément. Celle-ci est comme une femme à mes yeux, j'ai toujours réussi à lui rester fidèle. Elle est toujours restée à mes côtés même en période de grandes difficultés. A la fois un exutoire, une thérapie, elle est une forme de bien être. La musique a le pouvoir de rassembler et surtout de créer un peu de bonheurs et d'émotions. Je suis toujours heureux de pouvoir rencontrer des artistes d'horizon différentes, car l'échange, l'ouverture à d'autres styles musicaux fait avancer et évoluer. Sans feeling humain, la musique ne parle pas. Sans âme, la musique ne touche pas. Merci madame musique pour tout ce que vous me procurez. Photo : Sylvain Delarua

mardi, août 15, 2006

Vous avez dit marketing ?

Question qui devient primordiale de nos jours. La musique est dictée par l'image, elle est affiliée à des codes. On peut réaliser le meilleur album de la planète, mais sans aucune promotion derrière, celui-ci risquera de recevoir un très faible écho. Je me souviens qu'à une époque, je pensais que seul la musique parlait et qu’ainsi elle me permettrait de trouver ses adeptes, une fois avoir mis le pied dans l’univers du disque, je me suis très vite rendu compte que la réalité était toute autre. Il devient nettement plus compliqué de se faire entendre, la durée de vie d'un disque dans le commerce n'excède pas quatre mois, du fait d'un nombre important de sorties en rap français dans les bacs. La stratégie qui consiste à travailler son album sur le temps devient de moins en moins probable. Pour être diffusé en radio, il faut faire preuve d'une grande patience et surtout avoir un budget conséquent pour espérer prendre des capsules de pub ce qui pourra probablement assurer une diffusion en playlist. Du côté des magasines, c'est aussi délicat puisqu' une page de pub acheté permettra d'appuyer pour du rédactionnel, bref l'indépendance est un parcours du combattant et aussi une course aux bonnes idées. Heureusement qu’Internet est là, vive le web puisque l’on peut construire des groupes ayant les mêmes goûts musicaux à travers des forums, diffuser des titres et tout ça en une fraction de secondes. Internet est mon outil promotionnel principal puisque les médias précités deviennent de plus en plus hermétiques. Par contre, il y a une chose qu’il ne faudrait pas oublier, la scène, c’est un moyen fiable pour se construire et présenter un nouvel album à son public, mais soyons réaliste, lorsque l’on fait du rap, les scènes ne courent pas les rues. En résumé, sans analyse, sans stratégie marketing, un disque risque de tourner dans le vide. En ce moment, je suis plongé en pleins dedans, qu’est-ce que c’est dur !!!!!!! Allez, donnez-moi un petit coup de main en remplissant ce petit questionnaire. http://forum.reelcarter.com/viewtopic.php?t=360 Photo: Antoine Gay

mardi, août 01, 2006

La route est longue jusqu'à la réussite.


Parfois, je me demande pourquoi sortir mes propres disques lorsque je vois l’énergie et l’investissement financier que cela demande. Je réalise mes disques car j'aime construire, établir un projet et surtout parce que je n’ai pas vraiment le choix. Je suis plutôt du genre à agir et n’aime pas attendre que l’on agisse pour moi. C’est toujours un plaisir de savoir qu’il y a des gens qui aiment écouter mes albums et qui me demandent quand sortira le nouveau. La période où il n’y avait que moi qui écoutait mes propres sons dans ma chambre est désormais révolue. Certains rappeurs visent déjà les hautes sphères, et aiment qu’on flatte leurs égos. Ils oublient très souvent que la musique est un travail sur le temps et que la reconnaissance et le succès peuvent arriver subitement comme ne jamais arriver. On fait de la musique, on tente de transmettre des émotions, de capter l’auditeur avec des harmonies et des textes. J’ai du mal à croire qu’il y ait encore des rappeurs qui puissent se croire en haut d’une pyramide. Le plus important, n’est pas de jouir d’une certaine satisfaction lorsqu’un morceau prend vie ? Trop souvent, on oublie le plaisir et le bonheur que la musique procure. Moi de mon côté, j'essaie de cultiver l'humilité et surtout de conserver ma passion intacte pour ma discipline. Il y a des moments où je me dis que cela ne sert à rien de continuer, j’arrête un mois, deux mois, mais l’envie revient aussitôt. Lorsque cette soif ne sera plus au rendez-vous, je poserai mes armes en toute sérénité. Je n’aime pas tricher, j’aime être en accord avec moi-même, et j’ai surtout envie de pouvoir me regarder dans une glace sans crainte. Rien n'est acquis faut tout le temps se remettre en question. Je fais mon petit bonhomme de chemin sans extravagance, j’avance en restant moi-même, je garde mon identité. Ce message s’adresse à tous ceux qui me soutiennent depuis le début, MERCI ! Vous-même vous savez, la route est longue jusqu’à la réussite. Photo:Antoine Gay